L’ arène de lutte traditionnelle de Niamey accueillera les plus grands gladiateurs du Sahel et de la Terenga pendant trois (3) jours. En effet dans l’initiative de la FENILUTTE quatre lutteurs Sénégalais defieront les meilleurs lutteurs du Niger.
La fédération de Lutte est accompagnée par le Ministère des Sports pour cet événement qui a été placé sous le haut patronage du Premier Ministre, chef du gouvernement OUHOUMOUDOU MAHAMADOU.
BALA HAROUNA-N’GOM du nom de ses initiateurs, deux légendes de ce sports dans ces deux pays, prendra part du 1er au 3 Juillet 2022 dans l’antre de Niamey.
Les Lutteurs sénégalais choisis sont les suivants : -Saliou Dione -Habra Diao -Daouda Gning -Ibra Ging Ils ferons face aux quatre lutteurs en forme du moment de la lutte traditionnelle nigérienne -Issaka Issaka -Aibo Hassan -Zakirou Zakaria -Yacouba Adamou
Depuis trois (3) jours, l’arène de lutte traditionnelle de Niamey sert de cadre pour la Coupe du Président de la République. Cette compétition a connu son épilogue en fin d’après-midi ce soir avec la finale.
C’est encore Kadri Abdou alias Issaka Issaka, qui récidive une fois de plus, ce dimanche 5 Juin 2022 en terassant le lutteur de Niamey Yacouba Adamou. Finaliste lors des trois dernières compétitions lancées par la FENILUTTE il en est à sa deuxième victoires.
En effet après son sacre lors du Sabre National toujours à Niamey en janvier dernier, Issaka Issaka conforte avec cette Coupe son palmarès déjà garni. Il s’inscrit un peu plus dans la légende du sport roi du Niger.
Le milieu de la Lutte traditionnelle Nigérienne a fait voir beaucoup de talent, mais très peu sont ceux qui ont marqué ce sport comme Oumarou.
En effet Bindigaou a représenté durant toute sa carrière la délégation de Maradi durant le sabre national. Il a eu le don d’égayer lors de ses passages dans les arènes du Niger tous les public. De part son fair-play, sa témérité c’est surtout par son talent qu’il s’est fait remarqué.
Doté d’une taille en dessous de la moyenne, son point de gravité assez basse lui a permis de défier des colosses et des géants sans trembler. Très athlétique, il sait utiliser sa force et sa masse sur des adversaires plus légers.
Sa technique qui l’a fait adopté dans tous les arènes est bien celle de l’arraché. Une technique spectaculaire qui consiste à prendre entièrement son adversaire et de le renversé au sol.
Ses incantations d’avant combats aussi étaient surprenants et montraient à quelle point il donnait une importance capitale à la concentration et à sa religion.
Trois (3) fois finaliste au Sabre National, il sort vainqueur à deux (2) reprises. En effet il est champion du Niger en 2006 à Diffa où il bat le grand Harouna Abdou et il récidive en 2010 à Tillaberi en battant Boubé Boureima. Sa finale perdu était contre contre Harouna Abdou en 2008 à Dosso.
Bindigaou a depuis quelques temps pris sa retraite en tant que lutteur. Il est en revanche dans le staff de sa région de cœur. Il distille des conseils sages et importants à la future génération.
Et comment finir sans avoir une pensée à son supporter N°1 qui avait fait de Bindigaou le chouchou de tous.
Halirou Bakoye
Bindigaou na Salah Bindigaou na Salah Bindigaou ya kada
La septième et dernière journée des rencontres inter-regions a pris fin ce soir à l’arène de lutte traditionnelle de Niamey. La region de Dosso remporte le tournois par équipe devant celle Niamey. A present, place à la phase individuelle des éliminatoires pour déterminer les finalistes au sacre ultime du Sabre National.
Bilan des équipes
Il reste à présent au total 10 lutteurs encore invaincus. Et c’est devenu une tradition ces dernières années, la regions de Dosso se taille la part du lion avec trois (3) lutteurs vivants. Tahoua et Maradi suivent avec chacune deux (2). Les regions de Niamey et Zinder ne passent pas le cap.
Les favoris qui se dégagent…
Concernant les prestations individuelles, nous avons été émerveillé par les combats dont certains chutes et victoires semblent incroyables. La crème de la crème est là, nous commençons par celui qui est considéré comme le favoris incontesté. Kadri Abdou qui surclasse et piétine tout sur son passage. Dans l’écurie de Maradi nous signalons notamment l’eclosion lors de cette édition du jeune guerrier Aybo Hassan à qui l’on promet des bonnes choses. Tapis dans l’ombre, il a passé cette première phase dans la sobriété le champion en titre Ousmane Hassane semble bien déterminer à réaliser le doublé. Mais les combats seront rudes et seuls les plus forts mentalement réussiront ces épreuves.
La liste complète des lutteurs « maï ray » par region se présente ainsi :
Après cinq jours de compétition, la rédaction fait le bilan de la compétition et des lutteurs en course pour le sabre.
Les éliminatoires individuels
Les éliminatoires inter-regions continuent à faire des victimes. En effet sur les seize (16) lutteurs encore en vie hier, il ne reste plus que douze (12). Pour les compétitions individuelles, le region de Tahoua et celle de Dosso perdent un combattant tandis que la région de Niamey en pers deux (2).
La grande déception cette année, la région de Zinder obtient sa première victoire par équipe en battant celle de Diffa.
En resume, les lutteurs encore en lice pour la couronne sont:
Pour la region d’AGADEZ : Un invaincu, il s’agit de Saley Daouda
La region de DIFFA elle pourra compter sur Mansour Issa.
A DOSSO il y’a encore trois (3) invaincus qui sont: Issiakou Moussa, Abdou Saadou et Kadri Abdou (Issaka Issaka)
MARADI maintient ses deux invaincus qui sont Aybo Hassan et Malam Kle Mboua
Quant à la région qui reçoit la compétition, NIAMEY seuls deux lutteurs sont encore débouts il s’agit de : Aboubacar Ibrahim, et Aminou Ibrahim.
Pour la region de l’ader, TAHOUA il reste deux invaincus qui sont : Assoumane Bizo et Zakirou Zakou
A TILLABERY, seul le tenant du sabre Ousman Hassan est encore débout.
En conclusion, pour la compétition par équipe les résultats des regions, nous constatons la domination de Niamey qui s’en sort avec cinq victoires en autant de rencontres suivie par la région de Dosso. Le résultat général par équipe des écuries se presentent ainsi :
La lutte traditionnelle, sport roi au Niger demande force physique, technique et intelligence. Le Sabre National est la compétition phare, symbole d’unité national elle unit le peuple Nigérien à travers sa jeunesse dans des combats sans merci.
Les huit (8) régions du Niger bataillent depuis le 24 décembre passé dans l’arène de lutte de Niamey pour le sacre d’une carrière, pour une renommée intarissable celle du Sabre National.
Après quatre jours de compétition, la rédaction fait un bilan à mi-parcours des compétitions.
Les éliminatoires individuels
La tornade des éliminatoires en a pris des prétendants. En effet sur les quatre-vingts (80) lutteurs engagés au depart, il ne reste plus que 16. Pour les compétitions individuelles, les regions qui se sont bien maintenues pour le moment sont celles de Dosso et Niamey qui s’en sortent avec quatre lutteurs invaincus chacune. La région de Tahoua suit leur cadence avec trois lutteurs « debout ».
La grande déception cette année reste la région de Zinder qui voit tous ses champions sortis avant même la quatrième journée.
En resume, les lutteurs encore en lice pour la couronne sont:
Pour la region d’AGADEZ : Un invaincu, il s’agit de Saley Daouda
La region de DIFFA elle pourra compter sur Mansour Issa.
A DOSSO il y’a encore quatre (4) invaincus qui sont: Issiakou Moussa, Abdou Saadou, Habibou Moussa, Kadri Abdou (Issaka Issaka)
MARADI a deux invaincus qui sont Aybo Hassan et Malam Kle Mboua
Quant à la région qui reçoit la compétition, NIAMEY quatre lutteurs sont encore débouts il s’agit de : Abdoulaye Habibou, Aboubacar Ibrahim, Aminou Ibrahim et Tassiou Ibrahim
Poir la region de l’ader, TAHOUA il y a 3 invaincus qui sont : Abdoul Salam Soumaila, Assoumane Bizo et Zakirou Zakou
A TILLABERY, seul le tenant du sabre Ousman Hassan est encore débout.
En terme de compétition par équipe les résultats des regions, c’est sans surprise que l’on constate la domination de Niamey qui s’en sort avec quatre victoires en autant de rencontres. La region de Zinder encore une fois devient la risée et perd toutes ses rencontres jusqu’alors. presentent ainsi :
Les lampions sont tombés sur la 9e édition du tournoi de lutte traditionnelle de la CEDEAO qui se déroulait au sénégal. Notre pays, fini encore une fois à la deuxième place du tournoi derrière les favoris et pays hôte.
Le Sénégal conserve ainsi son titre acquis lors de la dernière édition, c’était en 2018. Celui-ci est le deuxième succès de suite pour les lutteurs sénégalais dans cette épreuve.
Dans cette finale par équipe disputée ce samedi 06 Novembre contre le Niger, les lutteurs nigériens ont perdu 04 combats sur les 05 mis en jeu. Performance insuffisant pour qu’ils se succèdent à ces mêmes lions de la terengua au palmarès.
Le Sénégal a logiquement confirmé son statut de favori dans ce tournoi. Ce sacre acquis ce samedi en est le huitième du genre pour le Sénégal dans cette compétition en neuf éditions.
Le Niger a livré un tournoi de grande qualité et de classe. Et même si les Nigériens n’ont pas su révolutionner la hiérarchie, ils ont fait montre de beaucoup d’engagements pour défendre les couleurs. Donc tirons les points positifs de cette compétition pour améliorer pour la suite.
A noter que pour les prix individuels, le Niger s’en sort avec une médaille d’Or. C’est Kadri Abdou (Issaka Issaka) qui le ramène à la maison.
Toujours au chapitre du sacre, retenez que le Nigeria adversaires du Niger en demi finale a remporté le match de classement au détriment du Burkina Faso et s’adjuge la médaille de bronze. Les Nigérians ont raflé tous les cinq combats mis en duel devant les hommes du pays intègre.
Le Sénégal à travers l’arène nationale de Pikine à Dakar vis actuellement l’un des plus grands évènements sportifs sous régional. Il s’agit de la 13ème édition du Tournoi de Lutte Africaine de la CEDEAO(TOLAC) prévue de ce jeudi 4 au samedi 6 novembre.
Près de quatorze (14) pays sont attendus à cette fête sportive sous régionale. Et contrairement aux précédentes éditions où ce tournoi se joue au stade Iba Mar Diop, cette année c’est à l’arène nationale de Pikine qui va servir aux combats de cette 13ème édition du TOLAC.
De ces 14 équipes nationales qui se présentent, figure en place de Challenger le Niger qui a quitté d’ailleurs Niamey ce mardi 2 novembre 2021. Et contrairement aux choix par le passé de nos représentants, cette fois le staff technique de l’équipe nationale du Niger composé de l’entraineur national Manzo Mahamoudi assisté de la légende Balla Harouna est passé d’abord par une présélection de 24 gladiateurs. Et après 3 jours d’intenses combats à l’arène de Niamey, 10 lutteurs ont été seulement retenus pour la 2ème présélection dont 2 par catégories de poids. Et finalement c’est 5 lutteurs tels que prévu par le code de la lutte africaine qui ont été retenus pour former la sélection du Niger à ce 13ème TOLAC de Dakar. Des lutteurs visiblement décidés à détrôner les Sénégalais de leur titre de roi d’Afrique.
Selon l’expert O.I.F Malam Barka Akoda : « L’on sent une hargne de vaincre coté nigérien. Ils sont décidé cette fois ». Ainsi voici les 5 lutteurs qui défendront les couleurs du Niger à ce rendez-vous.
Il s’agit de : Almiyaou Mahamadou d’Agadez (catégorie moins de 66 kg) ; Mansour Issa de Diffa (moins de 76 Kg) ; Abba Ibrahim de Niamey (moins de 86 kg). Il est le frère cadet du lutteur Tassiou Ibrahim également de Niamey et médaillé d’argent au TOLAC de 2017 ; Aibo Hassane de Maradi (100 kg) et enfin Kadri Abdou dit Issaka Issaka de Dosso (plus de 120 kg).
L’on retiendra que ces 5 lutteurs, 3 étaient au TOLAC de Dakar de 2017. Il s’agit d’Almiyaou, Mansour Issa et Issaka Issaka. Ils étaient tous les 3 médaillés d’argent. Quant à Abba Ibrahim de Niamey et Aibo Hassane, ils participent à leur 1ère TOLAC de leur carrière. Issaka Issaka et ces coéquipiers seront-ils en mesure de secouer les gladiateurs sénégalais dans leur arène-fétiche ? Parviendront-ils à prendre leur revanche ? Car il faut le rappeler, le Niger reste éternel dauphin des Sénégalais et ce, depuis 2012.
Au regard de la bonne et rigoureuse préparation subit par les nigériens, l’on peut affirmer avec force qu’il y’aura des combats spectaculaires à l’arène nationale de Pikine. L’emblématique entraineur Sénégalais Ambroise Sarr et ses lutteurs sont d’ores et déjà avertis.
Parmi les invités spéciaux à cette 13ème édition du TOLAC notre compatriote Elhadji Abouba Ganda ancien Président de la FENILUTTES et actuel Président en exercice de l’AFLAO (Association des Fédérations de Lutte d’Afrique de l’Ouest). Il a été spécialement été invité par le comité d’Organisation de ce TOLAC. Une marque de reconnaissance
Journaliste expérimenté, sa voix très reconnaissable a parcouru tous le Niger jusqu’à devenir un patrimoine pour tout un chacun.
Halirou Bakoye dans ses œuvres
Aucun Nigérien amateur de lutte traditionnel n’osera affirmer qu’il ne connait pas Halirou. Journaliste à Office de Radio et Télévision du Niger (ORTN) où il présente des émissions culturelles. Parmi ces émissions nous pouvons donner Tawraron Makada . Cette émission était devenue culte et réunissait son monde tout les vendredi sur Télé Sahel.
présentant une émission culturelle
Mais le succés incontesté de Halirou Bakoye s’est forgé lors du Sabre National. En effet, chaque année le public s’impatiente de retrouver ses combattants et de ses commentateurs.
Directement retransmis à Télé et à la Radio, c’est ce moment qu’Elhadj Halirou rentre dans ses oeuvres. Dans une langue Haoussa maitrisée de bout en bout il décortique et donne des analyses d’expert sur les différents combats.
Lutteurs nigériens
Nous gardons encore en mémoire, la façon unique qu’il a de décrire et de donner de la hargne à la période de concentration du lutteur de Maradi Oumarou Bindigaou. L’un de ses chouchous.
Bindigaou na sallah !
Bindigaou na sallah !
Notre souhait est la fin de toutes les crises (sécuritaires et sanitaires) auxquelles font face les nigériens afin de s’égayer sur des talents et des personnalités hors paire.
Avec Halirou, nous regardons la lutte à radio. Il a le don de donner vie aux actions et de donner l’accès de l’arène à tous un chacun.
De tels monuments méritent tous les lauriers reçus.