Ce Samedi 9 Mars 2024 à Zinder, s’est clôturée le tournoi de Lutte traditionnelle dénommé Coupe du Président. Faisant partie des grands rendez-vous du calendrier de la FENILUTTE cette compétition a réuni les seize (16) meilleurs gladiateurs du pays à raison de deux (2) par régions.
Déjà cinq (5) fois vainqueurs de la Compétition, c’est donc sans surprise que le roi des arènes Kadri Abdou (Issaka Issaka) remporte le trophée. Avant de terrasser Sani Abou de Maradi lors de la finale, le colosse de Dosso a dù faire face à gros combattants. Ni la force brute de Tahoua Noura Hassan ni l’intelligence tactique du lutteur de Diffa Mansur Issa n’auront eu effet sur le GOAT.
Le Sabre National déjà coché, Issaka Issaka ajoute un nouveau titre à sa longue liste de victoires cette année. Il prolonge du coup sa suprématie dans les arènes du Niger et prouve une fois de plus qu’il est la légende du sport roi au Niger.
Pour rappel les lutteurs participants à cette édition 2024 de la coupe du Président sont les suivants :
Grâce à sa victoire sur le lutteur de Niamey (Sabo Abdoulaye), Kadri Abdou dit Issaka Issaka décroche dans le Stade Régional de Diffa son cinquième (5) titre national de lutte traditionnelle.
Le natif de Dosso rentre dans la légende de cette discipline en devenant le premier lutteur à gagner le sabre national à cinq (5) reprises. Pour rappel, Issaka Issaka a été titré lors des éditions de 2015, 2016, 2019, 2021 et ce sabre 2022 vient glaner un armoire déjà bien étoffée.
Il dépasse ainsi les trophées du Yacouba Adamou Kantou de Maradi qui était 4 fois champion en 1975, 1977, 1978 et 1980.
Kadri Abdou âgé de trente cinq (35) ans a reçu le Sabre National symbole du roi des arènes et un Prix de 12 millions de FCFA des mains du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou.
Pendant que la rumeur circule sur une potentielle victoire du sabre national en terre turc où il se trouve actuellement, d’autres font croire une toute autre version de l’histoire…
Alors qu’il était annoncé en tête de gondole pour représenter l’équipe Nigérienne pour le tournoi amical Balla-Ngor, le tenant du sabre national s’est fait remarqué par son absence.
Alors que divers rumeurs fusent de part et d’autres sur les raisons d’une telle absence, le champion a profité de la fin de la compétition ce Dimanche pour lui même via sa page facebook donner sa version des fait.
Kadri Abdou alias ISSAKA ISSAKA sur Facebook
Beaucoup d’entre vous étiez étonnés après avoir constaté mon absence à Niamey pour la compétition de lutte entre les lutteurs Nigériens et certains venus du Sénégal.
Chers amoureux de la lutte traditionnelle et grands fans de ISSAKA ISSAKA. En ma qualité de sportif et de combattant , j’ai connu de grandes victoires sur le plan national et international mais aussi des défaites. En tant que tel, je ne saurai avoir peur de participer à une quelconque compétition. Nous avions appris que ledit tournoi organisé à Niamey, n’avait que pour seul but de porter atteinte à mon intégrité physique. Ainsi, mes conseillers et les autorités de la région de Dosso m’ont demandé de ne pas répondre présent dans l’arène de Niamey. J’ai donc exécuté les injonctions d’où mon absence.
Chers fans, lorsque nous serons invités à lutter dans des compétitions nationales ou internationales officielles, nous serons présents et prêts dans notre tenue de combat pour votre grand plaisir.
Merci à tous pour vos prières et soutiens de toujours
Ainsi, un projet de menace sur l’intégrité physique du colosse de Dosso justifie son forfait pour une compétition qui reste tout de même de seconde niveau. Des audio circulant sur les réseaux sociaux font entendre des projets peu fair-play de certains compatriotes qui sont apparemment déranger par la notoriété et la domination de Kadri Abdou. Qu’à cela ne tienne, le milieu de la lutte est miné par ces pratiques peu orthodoxes qui mettent à mal nos sportifs à l’international.
Concernant le Tournoi, l’équipe du Niger composée de quatre combattants perd deux (2) combats, fait un (1) match nul et obtient une (1) victoire. Les représentants du Niger étaient, Aïbo Hassane, Zakirou Zakari, Yacouba Adamou et Noura Hassan.
L’ arène de lutte traditionnelle de Niamey accueillera les plus grands gladiateurs du Sahel et de la Terenga pendant trois (3) jours. En effet dans l’initiative de la FENILUTTE quatre lutteurs Sénégalais defieront les meilleurs lutteurs du Niger.
La fédération de Lutte est accompagnée par le Ministère des Sports pour cet événement qui a été placé sous le haut patronage du Premier Ministre, chef du gouvernement OUHOUMOUDOU MAHAMADOU.
BALA HAROUNA-N’GOM du nom de ses initiateurs, deux légendes de ce sports dans ces deux pays, prendra part du 1er au 3 Juillet 2022 dans l’antre de Niamey.
Les Lutteurs sénégalais choisis sont les suivants : -Saliou Dione -Habra Diao -Daouda Gning -Ibra Ging Ils ferons face aux quatre lutteurs en forme du moment de la lutte traditionnelle nigérienne -Issaka Issaka -Aibo Hassan -Zakirou Zakaria -Yacouba Adamou
Depuis trois (3) jours, l’arène de lutte traditionnelle de Niamey sert de cadre pour la Coupe du Président de la République. Cette compétition a connu son épilogue en fin d’après-midi ce soir avec la finale.
C’est encore Kadri Abdou alias Issaka Issaka, qui récidive une fois de plus, ce dimanche 5 Juin 2022 en terassant le lutteur de Niamey Yacouba Adamou. Finaliste lors des trois dernières compétitions lancées par la FENILUTTE il en est à sa deuxième victoires.
En effet après son sacre lors du Sabre National toujours à Niamey en janvier dernier, Issaka Issaka conforte avec cette Coupe son palmarès déjà garni. Il s’inscrit un peu plus dans la légende du sport roi du Niger.
Le milieu de la Lutte traditionnelle Nigérienne a fait voir beaucoup de talent, mais très peu sont ceux qui ont marqué ce sport comme Oumarou.
En effet Bindigaou a représenté durant toute sa carrière la délégation de Maradi durant le sabre national. Il a eu le don d’égayer lors de ses passages dans les arènes du Niger tous les public. De part son fair-play, sa témérité c’est surtout par son talent qu’il s’est fait remarqué.
Doté d’une taille en dessous de la moyenne, son point de gravité assez basse lui a permis de défier des colosses et des géants sans trembler. Très athlétique, il sait utiliser sa force et sa masse sur des adversaires plus légers.
Sa technique qui l’a fait adopté dans tous les arènes est bien celle de l’arraché. Une technique spectaculaire qui consiste à prendre entièrement son adversaire et de le renversé au sol.
Ses incantations d’avant combats aussi étaient surprenants et montraient à quelle point il donnait une importance capitale à la concentration et à sa religion.
Trois (3) fois finaliste au Sabre National, il sort vainqueur à deux (2) reprises. En effet il est champion du Niger en 2006 à Diffa où il bat le grand Harouna Abdou et il récidive en 2010 à Tillaberi en battant Boubé Boureima. Sa finale perdu était contre contre Harouna Abdou en 2008 à Dosso.
Bindigaou a depuis quelques temps pris sa retraite en tant que lutteur. Il est en revanche dans le staff de sa région de cœur. Il distille des conseils sages et importants à la future génération.
Et comment finir sans avoir une pensée à son supporter N°1 qui avait fait de Bindigaou le chouchou de tous.
Halirou Bakoye
Bindigaou na Salah Bindigaou na Salah Bindigaou ya kada
Le Sénégal à travers l’arène nationale de Pikine à Dakar vis actuellement l’un des plus grands évènements sportifs sous régional. Il s’agit de la 13ème édition du Tournoi de Lutte Africaine de la CEDEAO(TOLAC) prévue de ce jeudi 4 au samedi 6 novembre.
Près de quatorze (14) pays sont attendus à cette fête sportive sous régionale. Et contrairement aux précédentes éditions où ce tournoi se joue au stade Iba Mar Diop, cette année c’est à l’arène nationale de Pikine qui va servir aux combats de cette 13ème édition du TOLAC.
De ces 14 équipes nationales qui se présentent, figure en place de Challenger le Niger qui a quitté d’ailleurs Niamey ce mardi 2 novembre 2021. Et contrairement aux choix par le passé de nos représentants, cette fois le staff technique de l’équipe nationale du Niger composé de l’entraineur national Manzo Mahamoudi assisté de la légende Balla Harouna est passé d’abord par une présélection de 24 gladiateurs. Et après 3 jours d’intenses combats à l’arène de Niamey, 10 lutteurs ont été seulement retenus pour la 2ème présélection dont 2 par catégories de poids. Et finalement c’est 5 lutteurs tels que prévu par le code de la lutte africaine qui ont été retenus pour former la sélection du Niger à ce 13ème TOLAC de Dakar. Des lutteurs visiblement décidés à détrôner les Sénégalais de leur titre de roi d’Afrique.
Selon l’expert O.I.F Malam Barka Akoda : « L’on sent une hargne de vaincre coté nigérien. Ils sont décidé cette fois ». Ainsi voici les 5 lutteurs qui défendront les couleurs du Niger à ce rendez-vous.
L’on retiendra que ces 5 lutteurs, 3 étaient au TOLAC de Dakar de 2017. Il s’agit d’Almiyaou, Mansour Issa et Issaka Issaka. Ils étaient tous les 3 médaillés d’argent. Quant à Abba Ibrahim de Niamey et Aibo Hassane, ils participent à leur 1ère TOLAC de leur carrière. Issaka Issaka et ces coéquipiers seront-ils en mesure de secouer les gladiateurs sénégalais dans leur arène-fétiche ? Parviendront-ils à prendre leur revanche ? Car il faut le rappeler, le Niger reste éternel dauphin des Sénégalais et ce, depuis 2012.
Au regard de la bonne et rigoureuse préparation subit par les nigériens, l’on peut affirmer avec force qu’il y’aura des combats spectaculaires à l’arène nationale de Pikine. L’emblématique entraineur Sénégalais Ambroise Sarr et ses lutteurs sont d’ores et déjà avertis.
Parmi les invités spéciaux à cette 13ème édition du TOLAC notre compatriote Elhadji Abouba Ganda ancien Président de la FENILUTTES et actuel Président en exercice de l’AFLAO (Association des Fédérations de Lutte d’Afrique de l’Ouest). Il a été spécialement été invité par le comité d’Organisation de ce TOLAC. Une marque de reconnaissance