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SUPER LIGUE : L’élite a ses lois; l’UAM les apprend, Wombeye les subit

Le match nul 0-0 comptant pour la 26e journée de la Super ligue entre l’AS UAM et le Wombeye AC n’a pas seulement accouché d’un score vierge.

Il a surtout cristallisé le contraste saisissant entre deux trajectoires que tout semblait rapprocher en début de saison : celle de deux promus, pleins d’enthousiasme, décidés à faire leur trou dans l’élite du football nigérien. Mais à quatre journées de la fin, force est de constater que les chemins ont divergé.

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D’un côté, l’AS UAM. Les Universitaires ont connu des sueurs froides, mais ils s’en sortent avec les honneurs. 30 points au compteur, un maintien quasiment en poche, et un bilan qui, sans être flamboyant, témoigne d’une équipe capable de saisir ses opportunités. Avec 7 victoires, 9 nuls et 10 défaites, ils ont alterné les hauts et les bas, mais ont su réagir au bon moment. Leur réalisme offensif (25 buts marqués) a souvent compensé un dernier rempart souvent friable (35 buts encaissés), et leur mental a fait la différence dans les matchs à enjeu. Pour un promu, c’est déjà une performance.

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À l’opposé, le Wombeye AC, passé l’épisode du logo de l’Olympique de Marseille, vit une saison morne et sans relief. Champion de Ligue Nationale, il arrivait en Super Ligue avec un statut à défendre, mais n’a jamais réussi à s’adapter au rythme et aux exigences de l’élite. Trois victoires seulement, six nuls, et un sentiment de résignation quasi-permanent. Dès les premières journées, le club de Maradi s’est englué dans les bas-fonds du classement, sans jamais en sortir. Aucune série positive, aucun sursaut, aucun signal fort. Le réveil n’est jamais venu.

Deux promus, deux récits. L’un s’accroche et construit. L’autre s’enlise et s’efface. C’est aussi cela, la réalité crue de la Super Ligue : l’accession est un mérite, mais le maintien, lui, se gagne semaine après semaine. À l’AS UAM, on a visiblement retenu la leçon. Au Wombeye AC, il est peut-être déjà trop tard.