Super Ligue du Niger : la CCC frappe fort après les incidents du match AS Police vs Jangorzo FC

Le match opposant l’AS Police de Niamey à Jangorzo FC de Maradi, disputé le vendredi 3 janvier 2025 au stade municipal de Niamey dans le cadre de la 8e journée de la Super Ligue du Niger, a tourné au chaos.
Alors que l’AS Police menait 1-0, une altercation impliquant l’entraîneur principal de Jangorzo FC, l’ex international nigérien Jimmy Bulus, et l’arbitre officiel a conduit à l’arrêt définitif de la rencontre.
Extrait de l’altercation
Une semaine après cet incident, la Commission Centrale des Compétitions (CCC) de la FENIFOOT, via sa sous-commission d’Homologations, Pénalités et Sanctions, a rendu un verdict lourd de conséquences pour Jangorzo FC, soulignant des manquements graves.

Les griefs retenus contre Jangorzo FC

1. Participation illégale d’un joueur suspendu : Oukachatou, un joueur de Jangorzo sous le coup d’une suspension, a pris part à la rencontre.

2. Injures et menaces sur un officiel.

3. Tentative d’agression physique sur un officiel.

Sanctions prononcées contre Jangorzo FC

Face à ces actes, la CCC n’a pas tremblé, prenant des décisions exemplaires :
1. Perte du match sur pénalité : Jangorzo FC perd la rencontre avec buts pour et contre conservés. En outre, le club écope d’une amende de 300 000 FCFA et devra rembourser les frais d’organisation de la rencontre.

2. Suspension de l’entraîneur Jimmy Bulus Akaji : L’entraîneur principal est suspendu pour une durée de 12 mois. Il est également interdit d’accès au stade et de toute activité liée au football durant cette période. Une amende de 150 000 FCFA lui est infligée.

3. Sanction contre Harouna Laouali Ousseini : Le responsable de l’équipe est suspendu pour six matchs, assorti d’une interdiction d’accès au stade. Une amende de 200 000 FCFA lui est également imposée.
Un avertissement pour les acteurs du football nigérien

Ces sanctions sévères rappellent l’engagement de la CCC à maintenir l’ordre et le respect dans les compétitions nationales. Les incidents de ce match mettent en lumière la nécessité pour les clubs et leurs dirigeants de respecter les règles du jeu et les officiels.

Avec ce coup de poing sur la table, la FENIFOOT envoie un signal clair : les comportements antisportifs et les actes de violence n’ont pas leur place dans le football nigérien. Reste à espérer que cet épisode serve de leçon pour prévenir de tels débordements à l’avenir.